Molière un «inconnu» illustre ?
Depuis quatre siècles, on joue les pièces de Jean-Baptiste Poquelin partout dans le monde ; depuis quatre siècles, il a charmé les spectateurs au théâtre et créé des types de personnages universels.
Depuis quatre siècles, on joue les pièces de Jean-Baptiste Poquelin partout dans le monde ; depuis quatre siècles, il a charmé les spectateurs au théâtre et créé des types de personnages universels.
Il « tutoie » Shakespeare pour la renommée, et pourtant son nom demeure une énigme : comment l'a-t-il choisi, faisant de Poquelin, le Molière que nous connaissons, puisqu'il signait «Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière » ? Quel sort aurait alors connu la fameuse formule de « la langue de Molière » si elle était restée «la langue de Poquelin » ? Certes pas une « langue de la Pentecôte », présentée par Claude Duneton dans son « Bouquet des Expressions imagées » (Seuil, 1990).
Gilles Henry, « brasseur d'ancêtres » et « détective de l'Histoire », trois fois lauréat de l'Académie française, a publié plus de soixante ouvrages : biographies, enquêtes, guides de généalogie, albums, dictionnaires. Il s'intéresse au patrimoine sous toutes ses formes.