Familles Lyonnaises victimes du siège de Lyon en 1793

D'origines très différentes, les familles Pessonneaux, Dujast, Chaney, Janmot partagent une communauté de destins et d'idées sous la Révolution et la Restauration qui va les lier de telle sorte qu'elles ne formeront plus qu'une seule famille, objet de cet ouvrage.

Méconnus du fonds Frécon des Archives du Rhône, les Pessonneaux, établis à Lyon en 1682, les Chaney, les Janmot, voient leur nombreuse descendance mise à jour.

L'auteur se penche également sur certaines familles proches, telles les Rey, Charton, Desvignes, Henry et Servan, intéressantes en raison des réseaux d'affaires qu'elles ont su constituer. Il permet de replacer dans leur cadre familial des personnalités comme le «patron» de la CGE Ambroise Roux, l'écrivain Samivel, le poète Daniel Ancelet, le général Pierre Magnan, libérateur de Toulon en 1944, les peintres lyonnais Janmot, Fructus et Louis Pessonneaux. Il permet de découvrir qui était l'abbé Pessonneaux, auteur du dernier couplet de La Marseillaise, dans quel milieu sont nées les premières conférences Saint Vincent de Paul, comment M. F. Perroton, domestique chez les Janmot, est devenue la première femme missionnaire laïque au monde, comment une famille du grand négoce de Lyon au XVIIIe siècle s'est muée en famille de l'aristocratie provençale.

Au-delà des filiations, il raconte comment était organisé le commerce rhodanien avant la Révolution, avec la ferme des messageries et les comptoirs que certaines familles de grands commerçants entretenaient dans les ports du Rhône.

On y trouve aussi l'histoire de la transmission de la seigneurie de Bertaud à Gassin.