La dynastie des Plantagenêts
Les Plantagenêts sont une branche de la Maison de Châteaudun ; ils ne sont pas de la lignée des Ingelgériens mais s'y rattachent en ligne féminine ; ils sont en effet issus du mariage d'Ermengarde d'Anjou, fille de Foulque III Nerra, comte d'Anjou, avec Geoffroy II du Gâtinais, de la Maison de Châteaudun. Geoffroy III, Foulque IV, Geoffroy IV, Foulque V poursuivirent leur œuvre
Les Plantagenêts sont une branche de la Maison de Châteaudun ; ils ne sont pas de la lignée des Ingelgériens mais s'y rattachent en ligne féminine ; ils sont en effet issus du mariage d'Ermengarde d'Anjou, fille de Foulque III Nerra, comte d'Anjou, avec Geoffroy II du Gâtinais, de la Maison de Châteaudun. Geoffroy III, Foulque IV, Geoffroy IV, Foulque V poursuivirent leur œuvre. On désigne parfois ces comtes sous le nom de Plantagenêt pour signifier qu'il s'agit d'une seule et même lignée agnatique, bien que ce surnom n'apparaisse qu'avec leur descendant Geoffroy V. Les Plantagenêts, successeurs des Ingelgériens, constituent la deuxième maison des comtes d'Anjou. Les Plantagenêt étant, par les mâles, une branche de la Maison de Châteaudun, on considère généralement qu'ils sont issus de la famille franque des Rorgonides, possiblement liée aux premiers robertiens. Par leur branche maternelle de la première maison des comtes d'Anjou, les Plantagenêts sont issus cognatiquement de la noblesse franque, les Ingelgériens.
La puissance des Plantagenêts trouve son origine dans le mariage que fit Geoffroy V et qui permit à son lignage d'accéder à la royauté et d'échapper sur certains de ses territoires à la suzeraineté du roi de France. En effet, le 17 juin 1128, à l'âge de quinze ans, Geoffroy V, fils de Foulque V, épousa Mathilde l'Emperesse, fille et héritière d'Henri Ier d'Angleterre (dit Beauclerc) et veuve d'Henri V du Saint-Empire, en la cathédrale du Mans. Cette union représentait un gage de paix entre l'Anjou et la Normandie, qui avaient été en conflit à de nombreuses reprises au cours du XIe siècle