Henry Barbet (1789-1875) Maire de Rouen, issu d'une famille protestante du canton de Bolbec
Citée dans le pays de Caux dès le XIIIe siècle, la famille Barbet vit entre les cantons de Bolbec, Lillebonne, Saint-Romain de Colbosc et Caudebec-en-Caux au cours des siècles, où la plupart d'entre eux sont cultivateurs. Jacques Barbet quitte la ferme familiale d'Obermare en 1776 et crée une manufacture d'indienne à Déville, près de Rouen, que Napoléon viendra visiter.
Citée dans le pays de Caux dès le XIIIe siècle, la famille Barbet vit entre les cantons de Bolbec, Lillebonne, Saint-Romain de Colbosc et Caudebec-en-Caux au cours des siècles, où la plupart d'entre eux sont cultivateurs. Jacques Barbet quitte la ferme familiale d'Obermare en 1776 et crée une manufacture d'indienne à Déville, près de Rouen, que Napoléon viendra visiter. Il s'enrichit rapidement et ouvre une fabrique à Bapeaume-lès-Rouen. À sa mort, ses trois fils s'associent et exploitent son usine. En 1821 l'aîné d'entre eux, Jacques-Juste, achète la fabrique de toile de Jouy à Jouy-en-Josas au baron Oberkampf et s'appelle désormais Barbet de Jouy. Il est l'ancêtre de l'écrivain Jean d'Ormesson, de l'Académie française. Le second, Henry Barbet, né pendant la Révolution, maire de Rouen en 1830 pendant 17 ans, est 40 ans conseiller général de la Seine-Inférieure, dont 20 ans de présidence, 42 ans membre de la chambre de Commerce, 19 ans député et 4 ans pair de France. Il est l'ancêtre du photographe Henri Cartier-Bresson.