Sainte-Beuve - Ami fidèle d'après sa correspondance avec Victor et Théodore Pavie
Né en 1804 à Boulogne-sur-Mer, Charles-Augustin Sainte-Beuve entre au journal Le Globe à 20 ans, où il est déjà critique littéraire.
Né en 1804 à Boulogne-sur-Mer, Charles-Augustin Sainte-Beuve entre au journal Le Globe à 20 ans, où il est déjà critique littéraire.
Il se lie d'amitié avec Victor Hugo, chez qui il rencontre Victor Pavie et son frère Théodore, éminent orientaliste, professeur au Collège de France et pénètre dans le Cénacle, groupement littéraire qui réunit des écrivains romantiques, luttant contre le formalisme classique. Auteur de roman comme Volupté (1834), d'études historiques comme Port-Royal (1840-1859), il réunit ses nombreux articles dans ses Critiques et portraits (1836-1846), Causeries du lundi (1851-1862) et Nouveaux lundis (1863-1869).
Sa poésie annonce celle de Baudelaire et Verlaine. S'appuyant sur une solide documentation, il renouvelle le genre de la critique littéraire et ses jugements sur la période classique feront longtemps autorité. À sa mort en 1869, il laisse une nombreuse correspondance, spécialement avec Victor Pavie, installé en Anjou. C'est à partir de ces lettres, dont beaucoup sont inédites, qu'Erwan Dalbine présente un portrait de Sainte-Beuve dans son intimité profonde, plus humain que son oeuvre ne le laisse entrevoir.